CHANT XXV

Vers 109 à 126

VIRGILE, DANTE ET STACE ARRIVENT DANS LA SEPTIÈME BOLGE, OÙ SE PURIFIENT LES LUXURIEUX

E già venuto a l'ultima tortura
s'era per noi, e vòlto a la man destra,
ed eravamo attenti ad altra cura.

Quivi la ripa fiamma in fuor balestra,
e la cornice spira fiato in suso
che la reflette e via da lei sequestra;

ond' ir ne convenia dal lato schiuso
ad uno ad uno; e io temëa 'l foco
quinci, e quindi temeva cader giuso.

Lo duca mio dicea; «Per questo loco
si vuol tenere a li occhi stretto il freno,
però ch'errar potrebbesi per poco».

'Summae Deus clementïae' nel seno
al grande ardore allora udi' cantando,
che di volger mi fé caler non meno;

e vidi spirti per la fiamma andando;
per ch'io guardava a loro e a' miei passi,
compartendo la vista a quando a quando.

Déjà nous étions arrivés là où le mont s'infléchit une dernière fois; et nous avions tourné à main droite, et un autre souci nous préoccupait. Là le bord lance des flammes, et de la corniche s'élève un vent qui les repousse, et les éloigne d'elle. Par quoi, il nous fallait aller le long du côté ouvert, un à un; et d'ici je craignais le feu, de là je craignais de tomber.

Mon Guide disait: - En cet endroit il faut tenir aux yeux le frein serré, car l'erreur serait facile. «Summae Deus clementiae,» au sein de cette grande ardeur j'ouïs alors chanter; ce qui me donna un désir non moindre de me tourner. Et je vis dans la flamme des esprits qui allaient et je regardai» à leurs pas et aux miens, partageant la vue tour à tour entre l'un et l'autre.